Alors que les bars festifs et les nouveaux sports se développent en montagne, l’impact sur les animaux pose question.
De Megève à l’Alpe d’Huez, les bars festifs ou boîtes de jour se développent sur les pistes. Pourtant, l’impact sur les animaux est peu connu. « L’impact du tourisme est difficile à évaluer. Le cumul des activités touristiques et des fréquentations posent problèmes », expliquent Marion Guitteny, conservatrice des réserves naturelles du massif des Aiguilles Rouges pour Asters, le conservatoire des espèces naturelles du département.
Avec le développement de nouvelles activités festives sur les pistes mais aussi sportives (parapente, snowkite, wingsuit, etc…), les conservatoires mènent des actions pour préserver la biodiversité. « Un gypaète ou un aigle peut être impactés si une falaise dans laquelle ils nichent est dérangée », poursuit-elle. « Il faudrait renforcer la sensibilisation. On en fait mais on n’est pas assez nombreux », reconnaît la conservatrice.
Parmi les animaux les plus fragiles en Haute-Savoie, on retrouve le tetras-lyre ou le lagopède alpin menacés par le tourisme et le changement climatique.
Geoffrey Garcel est garde de la réserve naturelle des Contamines Montjoie, photographe et co-auteur du film Sensibles.
Il répond sur l’effet de la musique à plein tube pour la faune en montagne :
Des propos recueillis par Anaelle, Néo et Augustin (5e).
