Alexander, une intégration facile à Cluses

Texte et photo de Zeynep, Nolwenn, Mehdi et Léo

Le 2 mars 2021, quatre élèves de 4emeE du collège Samivel de Bonneville ont rencontré Alexander Jovanovic, un jeune homme de 15 ans nouvellement arrivé en France. D’origine serbe, il est scolarisé en 3ème au collège Geneviève Anthonioz De Gaulle à Cluses, en Haute-Savoie. Nous l’avons rencontré et lui avons posé des questions sur son parcours de vie.

Gentil, avec une voix douce, Alexander parle assez bien français avec un léger accent de l’Est. Lorsqu’il ne trouve pas les mots en français, il utilise l’anglais. Il vient d’une ville de 122 000 habitants qui s’appelle Zrenjanin. Elle se situe à 80km au nord de Belgrade, la capitale de Serbie.

Il a une histoire particulière : il est né en France où il a vécu 2 ans avant de retourner en Serbie pendant 13 ans avec ses parents. Il est revenu il y a un an en France car ses parents voulait trouver du travail. Il a un frère de 21 ans qui est resté en Serbie et une sœur de 18 ans qui étudie au lycée de Cluses. Chez lui, il parle Serbe.

Alexander Jovanovic, dans les couloirs du collège Anthonioz De Gaulle à Cluses

Une arrivée réussie au collège

Quand Alexander est arrivé, il ne parlait pas un mot de français. Il s’est fait des amis au collège qui viennent des Balkans – Monténégro, Bosnie, Serbie et Albanie, notamment dans sa classe de FLE – Français Langue étrangère- où il passe 11h par semaine.
Mais comment se passe sa scolarité ?

« Pour moi, le collège est plus facile qu’en Serbie car j’ai déjà appris le contenu des cours dans mon ancien collège. Ce qui change avec la Serbie, c’est que les classes de France sont plus remplies. Là-bas, nous sommes 20 par classe. Les cours durent jusqu’à 13h45, et ne durent que 45 minutes. »

Son pays de cœur, la Serbie

Alexander aimerait bien terminer ses études en France pour trouver un métier plus tard. Il ne sait pas encore dans quel domaine, mais il aime bien la technologie et l’informatique.

Il s’imagine travailler en Suisse et envoyer de l’argent en Serbie afin de terminer les travaux de la grande maison familiale. Mais son pays de coeur reste la Serbie où il envisage de retourner quand il sera plus grand.

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