Jean-Philippe Mas, maire de Cluses et vice-président en charge de la Jeunesse et de l’Éducation au sein du Département de la Haute-Savoie, a répondu aux questions de Fatih, élève de 4e4 au collège Geneviève Anthonioz-de Gaulle de Cluses.
Quelles sont les retombées économiques de la Coupe du monde de biathlon pour la Vallée de l’Arve?
Jean-Philippe Mas: Une coupe du monde de biathlon a de nombreuses retombées économiques, car elle attire énormément de monde. Il y a l’hôtellerie et la restauration qui fonctionnent, mais c’est tout le département de la Haute-Savoie qui est autour d’un événement comme ça, parce que c’est un événement mondial. Un peu comme le tour de France l’été, ça fait vivre tout le monde.
Quels ont été les moyens financiers mis en œuvre pour ce grand événement à la charge du contribuable?
Je n’ai pas en tête le budget global sur un tel événement. Le tour de France, c’est à peu près 150 000 euros pour une ville qui accueille. Ici, on ne doit pas en être loin. Par exemple, il y a à peu près 2 500 collégiens, c’est un coût parce qu’on paye les tickets d’entrée. Ce qui est bien, c’est que vous pouvez profiter de la compétition en tant que collégiens, en tant qu’acteurs du département et en tant que touristes. L’essentiel, c’est aussi de vous faire profiter de la montagne et du haut niveau qu’on peut obtenir en montagne dans la pratique sportive.
Avez-vous une affinité avec le biathlon?
J’ai une affinité avec le sport en général tout simplement parce que j’ai été un sportif de haut niveau dans un autre sport (dans le judo: ndr). Profitez bien de la journée, le sport amène un certain nombre de valeurs qu’il faut défendre. Ce sont les valeurs qu’on retrouve dans la vie.
