La mort des auto-écoles traditionnelles françaises ?

Suite à la réforme mise en place en novembre 2018 par le président Emmanuel Macron, nous avons interrogé un patron travaillant dans une auto-école basée à Saint-Romain-de-Jalionas en Isère. Son témoignage nous a permis d’en apprendre plus et d’obtenir ses réactions face à cette réforme.

Le principe de cette réforme est avant tout centré sur la dématérialisation. En effet, le but de celle-ci est de rendre l’examen du code moins cher et plus accessible aux personnes intéressées, en l’occurrence sur des plateformes virtuelles telles que « Ornikar » ou « Codeclic ».  L’idée est de pouvoir s’inscrire, s’évaluer et ainsi prendre des cours de conduite avec des moniteurs indépendants.                                                                 

Bureau de l’auto école « On the road ». Saint-Romain-De-Jalionas, France. Avril 2019

Les plateformes proposent également aux jeunes un nouveau dispositif: la modification de l’examen théorique du code sous forme de cours de sécurité routière dans les collèges et lycées qui préparent à l’examen du code. La plupart des auto-écoles traditionnelles se positionnent contre ce changement et le revendiquent, comme par exemple Steve Beroud, patron de l’auto-école « On the road » que nous avons interrogé à Saint-Romain-De-Jalionas.

« Le lien entre le formateur et l’élève est important. Avec les plateformes, les élèves sont livrés à eux-mêmes et développent des lacunes sur des connaissances basiques. »

S. Beroud

Cette réforme ne fait qu’évoluer et de nouveaux changements peuvent arriver prochainement. Par exemple, lors du mois consacré au service national universel, bientôt obligatoire dès l’âge de 16 ans, l’examen du permis de conduire y sera intégré avec des prix abordables. La stratégie de L’État est d’élargir les possibilités des jeunes afin qu’ils puissent obtenir un permis moins cher.

Beroud Andréa, Barraut Olivia, Romeas Mathilde et Forgione Cécilia de la Première ES-1, Lycée Camille Corot de Morestel