la réserve du bout du lac – et l’accès aux personnes handicapées, comment ça se passe ?

Bonjour Malorie, cet endroit est-il adapté aux personnes porteuses de handicap ? 

Oui, parce qu’il y a un sentier pour les personnes qui sont en fauteuil roulant. Il a été créé en 2010 pour permettre aux personnes en fauteuil roulant de pouvoir visiter la réserve naturelle, donc il est très large, il est très compact et il est vraiment très plat. 

Pour les personnes qui ont un handicap moteur, le sentier est donc adapté. Après, pour les personnes qui ont d’autres types de handicap, ça dépend si nous sommes en capacité de les accueillir, si je suis formée, parce qu ‘il y a plein d’autres types de handicap. 

Le but c’était de rendre la nature accessible au plus grand nombre, de ne pas faire de la discrimination et de permettre aussi aux personnes en situation de handicap de pouvoir découvrir la nature de la réserve. Mais aussi aux personnes âgées avec une canne, aux personnes avec de jeunes enfants en poussette, etc…

L’année dernière, nous avons accueilli cinq groupes en situation de handicap, par exemple. 

Combien de personnes accueillez-vous dans la réserve chaque année ? 

Nous accueillons une trentaine d’écoles par an, entre six et sept groupes en situation de handicap et une vingtaine d’animations pour des familles ou des gens qui s’inscrivent pour des visites. 

Pour estimer la fréquentation annuelle, et surtout la fréquentation des personnes qui visitent seuls la réserve, nous utilisons deux éco-compteurs. Ce sont des plaques par terre qu’on ne voit pas, qui comptabilisent tous les gens qui passent dessus. Nous estimons que l’année dernière, entre mai et septembre, 126 000 visiteurs ont fréquenté la réserve. C’est vraiment un nombre énorme. 

Et ça ne fait qu’augmenter, année après année. Partout en France, les gens sortent dans la nature. C’est super, mais certains ont des comportements qui ne sont pas forcément adaptés, donc il y a de plus en plus de dérangements de la nature et ça c’est vraiment un gros problème. Plus de monde dans les réserves naturelles, c’est chouette, mais ça entraîne aussi beaucoup de dérangements, ça fait du bruit, ça fait de la pollution, etc.