En Haute-Savoie (74), de nouveaux commerces de vrac ouvrent, comme à Sallanches. Les consommateurs cherchent des solutions pour lutter contre le suremballage et réduire leur consommation de plastique.
Dans cette épicerie de vrac, on trouve de tout : des fruits, des légumes, des pâtes, des cosmétiques et même, plus insolite, des pisse-debout. Charlotte Dubaillou, une des trois gérantes du magasin « le repère des Z’héros » à Sallanches, s’exprime sur son implication personnelle et professionnelle pour lutter contre le suremballage ( une pratique non durable mais parfois jugée nécessaire, consistant à commercialiser des produits avec un emballage excessif). «J’ai tout d’abord ouvert ce magasin pour répondre à mes besoins à moi », raconte-t-elle. Ce magasin a ouvert ses portes en octobre 2018.
Y a-t-il vraiment zéro déchet même pour acheminer les produits ? «Il y a des contenants dans lesquels nous recevons nos marchandises, qui sont pour la plupart des contenants recyclés, recyclables ou réutilisables donc du verre, des seaux en plastique, des bacs en plastique, des bidons», assure la fondatrice. Ce qui veut dire qu’elles font un maximum pour supprimer les déchets mais malheureusement elles ne peuvent atteindre le zéro déchet absolu pour le moment. La boutique envisage d’évoluer encore pour atteindre cet idéal. Leurs fournisseurs sont passés pour la plupart à la consigne.
Et la formule semble marcher. Depuis l’ouverture du magasin, les ventes ne font qu’augmenter. « En moyenne, nous recevons une cinquantaine de clients par jours, il sont demandeurs », explique la gérante. Les ventes de bio en vrac explosent (+51% au cours des 10 premier mois de 2019), selon une enquête du journal Le Monde. Il y a même des clients qui fabriquent leurs produit ménagers, cosmétiques pour éviter de racheter des contenants.
Et si on allait à la découverte de ce mode de vie ?
Un reportage réalisé le 17 février 2020 par Héloïse, Matis et Lilou, en classe de 5e au collège Assomption Mont-Blanc de Saint-Gervais-Les-Bains.
N.B. : Le sujet de ces élèves a été finalisé dans des circonstances particulières, à distance, en raison de l’épidémie de Covid-19.