Je n’oublierai jamais ce jour où tout a commencé: c’était le soir du 11 mars. Ce qui m’a le plus surpris, c’est que mes parents, contrairement aux autres fois, ont préféré me mettre au courant du problème et ça me rendait très anxieuse.
Quand j’ai appris que les écoles étaient fermées, j’étais très contente. Je pensais m’amuser en regardant la télé, en jouant avec ma sœur, en lisant, mais j’avais tort. Les professeurs nous donnent beaucoup de devoirs à faire à l’ordinateur, et ça prend plus de temps que d’habitude. Comme les jours sont toujours égaux, il m’arrive souvent que je m’ennuie et plus le temps passe, plus j’ai peur que nous ne sortirons pas bientôt de cette situation.
Le comportement de certaines personnes me dérange: elles ne respectent pas les règles qui nous ont été données et se promènent comme si de rien n’était. Beaucoup de choses ont changé autour de moi. Ce qui m’a le plus frappé, c’est le silence. Par exemple, on n’entend plus les voix des touristes qui se promènent dans les rues, on n’entend plus le bruit des voitures qui passent. On n’entend pas le bruit des enfants qui jouent. Tout est très différent, tôt le matin on entend les oiseaux qui chantent.
Pour moi, ma maison est plus une prison qu’un refuge. Je m’ennuie beaucoup parce qu’on ne peut pas sortir et on ne peut pas aller jouer dehors. Parfois, je sors sur le balcon pour prendre l’air ou le soleil, mais ce n’est pas pareil.
J’espère que ce sera bientôt fini parce que j’ai compris à quel point la liberté de sortir est importante. Je n’aurais jamais pensé vouloir retourner à l’école aussi vite que possible!
En cette période, je passe beaucoup de temps dans ma chambre par rapport à avant. J’aime beaucoup jouer avec ma sœur aux jeux de société. Très souvent, ma mère et moi cuisinons ensemble, nous faisons du pain, des gâteaux, des pizzas et d’autres spécialités. Souvent, je mets la table, je passe l’aspirateur et je nettoie la maison. Avec ma famille, je joue aux jeux de société et aux cartes. Je regarde souvent des films et des séries TV. Je parle avec mes amies au téléphone et parfois nous cuisinons ensemble avec des applications vidéo.
J’ai vraiment découvert la nouvelle du coronavirus par mes parents et aussi par le téléjournal. Mais je l’avais déjà entendue au journal de 20 heures, puisque à cette heure-ci, on mange et on écoute les infos. Mais je n’avais pas encore compris la gravité de la situation. Ce soir-là, j’étais à la maison et je venais de rentrer quand j’ai vu dans les yeux de ma mère l’inquiétude. J’ai alors réalisé que quelque chose était arrivé. Ensuite, elle m’a dit que les écoles seraient fermées à partir du lendemain.
Quand mes parents m’ont expliqué la cause et les conséquences de ce virus, j’ai commençais à avoir peur. Je n’oublierai jamais ce jour où tout cela a commencé: c’était le soir du 11 mars. Ce qui m’a le plus surpris, c’est que mes parents, contrairement aux autres fois, ont préféré me mettre au courant du problème et ça me rendait très anxieuse.
J’ai tout de suite commencé à chercher des informations sur internet. Pour voir si mes parents m’avaient tout dit, j’approfondissais de plus en plus mes recherches, mais plus je cherchais des choses, plus je m’inquiétais, mais je voulais être aussi informée que possible. En voyant beaucoup de morts chaque jour, je devenais de plus en plus anxieuse. Pendant une période, j’avais cessé de chercher des nouvelles et de regarder les infos. Tout ce que j’ai réussi à savoir sur le Covid-19 vient de mes recherches.
Sofia classe 2èmeA
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur
