Le silence s’empare du monde autour de moi, on entend les oiseaux qui chantent et on voit les dernières feuilles d’automne s’envoler, comme si elles étaient des fantômes

Quand j’ai découvert qu’en Vallée d’Aoste il y avait le coronavirus, j’étais en train de mettre la table pour le dîner. J’ai eu la nouvelle en écoutant le téléjournal régional.
Ensuite, j’ai aussi écouté le téléjournal national et il disait explicitement que la Vallée d’Aoste aussi avait été contaminée.


Quand j’ai appris que les écoles fermaient, j’étais au ski et mes copains aussi savaient qu’il y avait une possibilité de fermeture des écoles dans toute l’Italie. J’ai pensé que c’était trop dangereux de laisser les écoles ouvertes et que le gouvernement faisait une chose intelligente, mais j’ai aussi pensé que, si elles fermaient, les compétitions de ski aussi risquaient d’être annulées. Le soir, quand j’ai eu la confirmation de la fermeture des écoles, après avoir écouté le téléjournal régional, j’ai tout de suite pensé au ski, parce que je devais participer aux finales régionales. Après une semaine enfermée à la maison, j’étais très ennuyée, parce que mes amis, le ski et mes copains de classes me manquaient, mais en même temps j’étais heureuse parce que j’avais beaucoup de temps pour jouer, lire et regarder la télé. Puis les devoirs sont arrivés et là c’était vraiment dur, mais au moins j’avais quelque chose à faire.
Pour moi, la maison est plus une prison qu’un refuge, parce que j’ai beaucoup d’occasions de me disputer avec mon frère et, quand je suis à la maison, je me sens bloquée parce que je ne peux pas sortir et je deviens nerveuse. En plus, mes grand-parents et mes amies me manquent beaucoup et aussi la possibilité de me promener dans mon village, le Verrand, pour prendre un peu d’air et regarder le Mont-Blanc aussi.
Je ne passe pas beaucoup de temps dans ma chambre, parce que j’étudie dans le salon et car je partage la chambre avec mon frère et je n’ai pas beaucoup de place pour moi. Je passe du temps à lire, à bronzer et à me reposer sur le balcon.
Avec mon frère, nous jouons et nous nous disputons. Avec ma maman, je ne passe pas beaucoup de temps parce que c’est une prof de soutien et alors elle prépare les devoirs pour ses élèves. Mon papa fait du télétravail, mais quand ma maman est libre, nous faisons des gâteaux, de la pizza et du pain.
Le silence s’empare du monde autour de moi, on entend les oiseaux qui chantent et on voit les dernières feuilles d’automne s’envoler, comme si elles étaient des fantômes. La nature occupe les endroits laissés vides par l’homme. Le soir, il n’y a pas le bruit habituel des touristes qui se promènent dans les ruelles du Verrand.
Avant la pandémie, nous regardions toujours le téléjournal régional et national, mais maintenant ma maman a commencé à regarder le bulletin de la protection civile et des téléjournaux en ligne. En cette période, je suis inquiète surtout pour mes grands-parents, parce on ne peut pas aller chez eux. J’ai aussi peur pour mes copains et mes amies, mais je suis contente parce que je passe beaucoup de temps avec ma famille, la pollution diminue et, comme le silence, la nature s’empare aussi du monde.
Quand j’ai découvert qu’en Vallée d’Aoste il y avait le coronavirus, j’étais en train de mettre la table pour le dîner. J’ai eu la nouvelle en écoutant le téléjournal régional. Ensuite, j’ai aussi écouté le téléjournal national et il disait explicitement que la Vallée d’Aoste aussi avait été contaminée.
Ensuite, ma maman a commencé à lire les journaux sur internet comme l’Ansa… Alors, j’ai commencé aussi moi a lire les journaux et m’informer sur le coronavirus et ses symptômes et à regarder régulièrement les bulletins régional et national. J’ai aussi regardé les sites d’information que nous a indiqués ma prof de français, Nora Girardi, et j’ai aussi regardé des programme de télévision comme Presa diretta. Mais j’ai aussi regardé parfois les téléjournaux français: pour voir la courbe des contaminations dans la nation la plus proche de nous.

Matilde classe 2èmeA
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur

La photo qui représente le confinement pour moi c’est mon «poste d’étude», comme je l’appelle: en pratique, c’est mon bureau où je fais mes devoirs et j’y passe beaucoup de temps. Il raconte un peu ma journée parce qu’elle tourne autour de l’école et de mes devoirs; mais aussi parce que, pour trouver le temps à passer avec ma famille, on doit organiser la journée entre la didactique à distance et les devoirs. Dans la photo, il y a aussi mon agenda parce que, quand j’étudie, j’adore programmer chaque jour. Il y a aussi mon ordinateur parce que la didactique à distance exploite beaucoup la technologie.
Photo © Matilde, classe 2èmeA / Mai 2020

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