Enfermé à la maison, j’ai réalisé que je ne pouvais rien faire de drôle

L’extérieur, je le perçois comme une «guerre»: les médecins sont des soldats, ceux qui nous sauveront de cette pandémie.


Quand j’ai appris que les écoles étaient fermées, j’ai fait des sauts de joie, mais j’étais aussi un peu irrité car je devais étudier pour un devoir du lendemain, et j’avais renoncé à mes entraînements de snowboard. Quelques jours après, j’ai découvert que tout était fermé, et non seulement les écoles! Donc, enfermé à la maison, j’ai réalisé que je ne pouvais rien faire de drôle.
La première fois que j’ai appris que le virus était arrivé en Italie, je me trouvais à Folgaria avec l’équipe de snowboard et je me suis très inquiété! Je savais qu’en Chine, il avait fait beaucoup de morts. Quand je suis rentré chez moi, j’ai vu que mes parents étaient calmes alors je me suis calmé moi aussi.
Pour moi, la maison c’est une prison, parce que on ne peut jamais sortir, on est enfermé tout le temps à faire les devoirs, la seule belle chose qu’on peut faire est de jouer avec les jeux vidéo. Avant, ma chambre c’était un lieu de détente où je descendais jouer, prendre des livres, dormir! Maintenant, je passe la plupart de mon temps à étudier sur mon bureau et elle est devenue une cellule de prison, l’enfer!
Ces jours-ci, j’aide ma maman ou ma grand-mère à préparer des desserts, des pizzas et je joue parfois avec mon père. Avant, je pouvais sortir pour faire du sport, marcher dans les montagnes, jouer avec des amis, des choses qui ne sont plus possibles.
L’extérieur, je le perçois comme une «guerre»: les médecins sont les soldats, ceux qui nous sauveront de cette pandémie.

Emanuele classe 2èmeA
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur


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