A Scionzier, La renaissance du quartier du Crozet

Le quartier du collège Jean-Jacques Gallay fait l’objet d’un vaste projet de rénovation qui doit finir en 2024. En quoi consistent ces travaux ? Petit résumé.

Dernier jour de travaux pour les ouvriers qui installent des canalisations au quartier du Crozet. Pour fêter cela, le chef et les ouvriers ont fait un petit barbecue. Bonne ambiance pour une fin de chantier.

Les travaux souterrains sont les premières étapes d’un grand chantier qui doit durer jusqu’en 2024. Il faut changer les anciennes canalisations car les eaux de pluie et les eaux usées étaient mélangées. Les ouvriers agissent en premier sur ce chantier, selon Khaled, canalisateur. « Je pose les tuyaux pour une entreprise spécialisée, une fois que le pelleteur a creusé les trous », explique-t-il.

Une rénovation générale

Le projet est de démolir cinq immeubles pour aérer le quartier. La collectivité va construire cent logements locatifs et il y aura un espace de jeux pour les enfants comme un parc ou un lac. A ce jour, il n’y a qu’un seul bâtiment qui a été démoli. Le chauffage sera changé pour un chauffage urbain renouvelable. Les immeubles restants seront isolés et les façades seront refaites. La rénovation du collège J.J Gallay a quant à elle commencée, et se finira en 2024.

Le changement du réseau de chauffage est la première étape de la rénovation du quartier. Photo : 5e9

Anne Guiberteau, une infirmière coordinatrice, spécialisée en soins à domicile, pour des patients avec la maladie d’Alzheimer, estime que les travaux ne dérangent pas, mais que c’est parfois difficile à vivre pour les habitants, surtout à cause de la boue et de la poussière. Selon elle, « c’est un mal pour un bien, ça ne peut qu’améliorer la qualité de vie des gens d’ici. L’environnement c’est important. Quand vous vivez au milieu de choses plus jolies, c’est mieux. Les espaces verts sont une bonne chose pour la planète et pour les habitants. On ne peut pas vivre coupé de la nature ! »

Changement de comportement

Mais tout n’est pas facile, dans un quartier parfois peu sympathique avec les ouvriers, comme le raconte Yann Pernet, chef de chantier de l’entreprise Petavit : «Ce quartier n’est pas le plus simple pour travailler, nous avons deux engins de chantier qui ont été brûlés, il y en a pour presque 400 000 euros de dégâts. On a reçu des pierres, un extincteur que quelqu’un nous a jeté dessus, ce n’est pas très agréable ! C’est dommage parce que la majorité des habitants ici sont très sympa. »

A l’Annexe, bibliothèque du quartier, les apprenantes de français langue étrangère, considèrent que rénover les bâtiments ne suffit pas. Il faut aussi que les comportements évoluent car deux pelles mécanique ont été brûlées, des cailloux et des extincteurs ont été lancés sur les ouvriers et des dégradations ont déjà été constatées sur des bancs neufs. 

Mais une bonne gestion en générale.

Malgré les quelques problèmes rencontrés, la plupart des habitants ne sont pas dérangés par les nuisances de travaux, et se réjouissent des futurs aménagements, notamment les nouveaux espaces  verts et les parcs pour les enfants. L’ensemble des travaux doit durer jusqu’en 2024.

Eva, Kénan, Léonie, Alexis, Zélie

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