INTERVIEW Massimiliano Barrel est moniteur de ski de fond, un sport qui n’a pas été impacté par la crise: «La seule expérience positive en Vallée d’Aoste.»
Vu que le ski de fond est un sport de plein air, est-ce que les professionnels uniquement ont pu skier ou tout le monde?
Massimiliano Barrel: Pendant cet hiver, tout le monde a pu faire du ski de fond. Et donc, ça c’est bien passé pour cette activité, nous avons pu avoir beaucoup de journées de travail et, surtout, on a pu faire essayer le ski de fond à beaucoup de jeunes qui n’avaient jamais essayé ce sport-là, même à ceux qui avait déjà fait du ski de descente ou du snowboard. Eux aussi, ils ont bien aimé parce que c’était une activité différente. Ce n’est pas de la promenade, c’est effectivement un sport, une activité technique au même titre que le ski de descente. Cela a été la seule expérience positive pour tout le monde. Surtout pour les personnes qui ont fait de la randonnée en été, cette activité peut devenir une continuation pour l’hiver.
Comment avez-vous géré les touristes et les clients externes?
Comme on est en train de le faire aujourd’hui: on garde les distances et on met le masque. Pendant l’activité, on peut enlever le masque parce que les distances entre les skieurs sont d’au moins deux mètres. Quand on s’arrête et on est tous ensemble, on élargit les bras et on garde les deux mètres de distance les uns des autres. On est en plein air et donc ça se passe bien, sans aucun problème. Finalement, cela a été une activité facile à gérer.
Est-ce que la Région de la Vallée d’Aoste a prévu des aides financières pour la prochaine saison de ski?
Pour l’instant, je crois qu’on est en train de discuter de ça… mais on n’a aucune d’idée de ce qui va se passer pour la prochaine saison d’hiver. On est en train d’attendre les nouvelles et on espère que quelque chose se fera.
SAMANTHA Classe 2ème
Lycée linguistique de Courmayeur