«Les guides de haute montagne ont perdu beaucoup de clients»

INTERVIEW Le 28 mai 2021, Alexandre Ollier, guide de haute montagne, a accompagné la classe de deuxième à La Suche, à l’occasion d’une randonnée organisée par la Fondation Montagne Sûre. Il a répondu aux questions des élèves.

Alexandre Ollier, guide de haute montagne, à La Suche, à 1816 mètres au-dessus de Courmayeur. Photo © Beatrice / Classe 2ème / 28 mai 2021

Comment votre profession a-t-elle vécu la crise sanitaire?
Alexandre Ollier: Durant l’hiver, il a été très difficile d’exercer la profession de guide de haute montagne. à cause de la pandémie, on a perdu beaucoup de clients. On a quand même essayé de réagir et de faire quelque chose, mais le métier de guide se base sur la randonnée en montagne. Durant la crise, il était souvent impossible de faire ce travail.

Quelles règles deviez-vous suivre pendant la première année de pandémie due au Covid?
Quand la Vallée d’Aoste est passée en «zone rouge», on a dû arrêter notre activité, mais aussi quand la région était en «zone orange». Uniquement lorsque la vallée était classée «jaune», on a pu travailler, mais toujours avec le masque et en suivant les règles de sécurité, ce qui n’était pas un problème car, dans notre travail, on garde déjà les distances. Quand on fait des randonnées en raquette à neige ou à pied, on tient normalement une distance de deux mètres entre une personne et l’autre.

Vous êtes membre du bureau de la prestigieuse Société des guides de Courmayeur. Comment a-t-elle fait face à la pandémie?
Cela a été vraiment très dur pour la Société des guides de Courmayeur. Le bureau a été fermé pour beaucoup de temps, et nous n’avons pas pu faire de la promotion pour attirer des clients. Cet été, on espère faire une bonne saison pour récupérer quelques clients.

VIOLA Classe 2ème
Lycée linguistique de Courmayeur


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