ingénieur un métier d’avenir ?

Le métier d’ingénieur  est de plus en plus important dans notre société actuelle. Dans les prochaines années les robots ou les appareils électroniques seront de plus en plus sollicités  dans toujours plus de tâches pour remplacer l’Homme. Ces robots évoluent également de plus en plus, ce qui demande aux ingénieurs d’être de mieux en mieux qualifié.

Les avantages et inconvénients du métier d’ingénieur

Nous nous intéressons au métier d’ingénieur robotique et informaticien. Cet horizon est centré sur la formation en sciences et techniques et les métiers de l’ingénieur. Il correspond notamment aux élèves ayant un goût pour les mathématiques, la physique-chimie, les sciences de l’ingénieur et plus globalement la résolution de problèmes. Il nécessite des capacités d’analyse, de réactivité et de logique.

Dans la vie extra-professionnelle, l’un des avantages d’être ingénieur est que le salaire est assez conséquent, environ 52 000 euros brut par ans ce qui représente trois fois la rémunération médiane des français. Ce métier permet également des aménagements dans l’emploi du temps ce qui n’est pas négligeable et on y retrouve une sécurité agréable. Dans la vie professionnelle, on tient une grande responsabilité et une grande utilité envers la société. Le secteur d’ingénieur est également très diversifié, les tâches sont très variées. Ce métier repose sur le travail d’équipe. On travaille aussi sur le terrain.

Le métier d’ingénieur est accompagné aussi d’inconvénients. Par exemple, dans la vie extra-professionnelle il est difficile d’allier la vie professionnelle et la vie familiale. Du fait de la grande responsabilité du métier, le stress peut devenir très important et l’ingénieur n’est pas à l’abri d’être muté vers un autre secteur loin de son logement pour y travailler. Dans la vie professionnelle, ce métier ne conduit généralement pas à des débouchés intéressants, ce qui pourrait décourager certains étudiants à s’orienter vers cette filière. La bureaucratie ainsi que le temps de travail y est important et cela amène souvent à des tâches rébarbatives.

Au fur et à mesure des années des avantages et des inconvénients se sont créés, en effet nous pouvons simplement citer le stress, désormais prédominant qui n’était pas autant présent il y a de cela quelques années. Nous pouvons supposer que les avantages et inconvénients du métier d’ingénieur continueront d’évoluer.

LES ÉTUDES POUR Y PARVENIR

Les élèves de seconde de la voie générale doivent choisir trois spécialités pour la Première. L’année suivante, l’une d’entre elles doit être abandonnée, pour n’en garder que deux en terminale. Douze spécialités sont proposées au total. Elles sont destinées à séparer les traditionnelles séries ES, L et S, vouées à disparaître totalement en 2021.

Pour les élèves souhaitant intégrer une école d’ingénieurs postbac, au moins une spécialité semble devoir être impérativement choisie : Les mathématiques.

De l’avis général, au moins l’un des trois choix de spécialités doit se porter sur les mathématiques. Cette spécialité fera progresser les élèves dans leur maîtrise des outils de calcul et autres, qui sont des capacités utiles à toute orientation scientifique.

Cette recommandation s’explique par le niveau attendu et la nature des tâches qu’effectuera le futur ingénieur, ayant besoin tout au long de son parcours des outils mathématiques avancés. Il faudrait même prendre l’option mathématique experte en terminale.

Quand on veut faire des études scientifiques, il est impératif de choisir également la physique-chimie en première. Les deux premières années en école d’ingénieurs postbac ont pour objectif général l’intégration à l’école et le suivi d’une formation poussée en sciences. L’approfondissement des programmes du secondaire permet alors de recoller au niveau des élèves issus de prépa scientifique qui rejoignent les étudiants en L3 (1re année du cycle ingénieur). Notamment pour le troisième choix de spécialité, il faut se demander quel parcours nous visons.

Bien entendu, les sciences de la vie et de la Terre occupent une place particulière, dont les méthodes permettent de renforcer votre profil scientifique. Cette spécialité devient essentielle si vous souhaitez candidater à une école vétérinaire ou d’agronomie. Les élèves évoluant en lycée agricole peuvent également prétendre à ces écoles avec la spécialité « biotechnologie, écologie ».

Pour les écoles ayant un penchant informatique et technologie de l’information, choisir la nouvelle spécialité « numérique et sciences informatiques » marquerait votre intérêt pour ces filières.

Quant aux sciences de l’ingénieur, elles permettraient de colorer un profil dédié aux applications concrètes et modélisations des concepts de physique. Ces élèves davantage sensibles à la pédagogie de projet sont appréciés des écoles d’ingénieurs, en particulier de celles qui dispensent des enseignements en mécanique.

Choisir trois spécialités scientifiques, une solution qui relève de l’évidence. Pour autant, vous êtes en droit d’aimer d’autres matières ou bien même de ne pas être tout à fait certain de votre avenir. Les portes de l’ISEN Ouest, par exemple, resteront ouvertes à des candidats plus atypiques : « Il n’y aura pas de pénalité pour ceux qui choisissent d’autres matières que scientifiques. Sciences économiques et sociales est un choix possible », comme son directeur s’y engage.

LES GRANDES VOIES POUR Y ACCÉDER

Certaines écoles sont prêtes à accueillir les profils particuliers, avec des remises à niveau.Jean-Claude Routault, directeur de la prépa intégrée de l’ECAM Lyon, évoque de son côté les langues comme alternative. « En première, prendre LLCE peut être intéressant ! Il ne faut pas bloquer les jeunes qui possèdent une fibre littéraire. C’est très important aujourd’hui d’avoir un ingénieur qui sache s’exprimer, et qui soit capable de manager. »

Un ingénieur sera amené à travailler avec des collaborateurs non francophones, en France ou à l’étranger. Ces compétences autres que scientifiques pourraient vous aider à suivre les enseignements polyvalents des écoles.

L’ouverture d’esprit et une culture large et curieuse seront des supports précieux pour les études supérieures et pour la suite du parcours professionnel. Soyez seulement conscient qu’il faudra déployer plus d’efforts que les autres en début de formation pour rattraper les enseignements spécifiques non travaillés en première et/ou en terminale. » En résumé : il faut faire un maximum de sciences, forcer sur les mathématiques, intégrer la physique-chimie si possible et faire preuve de curiosité.

Chaque année, plus de 40 000 étudiants rejoignent les rangs des écoles d’ingénieurs avec à la clé : une formation de niveau bac + 5 en sciences et gestion de projet, un diplôme habilité par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) reconnu du monde professionnel et de belles perspectives de carrière.

Les classes préparatoires scientifiques :

  • MPSI  – Maths, physique et sciences de l’ingénieur : une formation mettant l’accent sur les maths et la physique et débouchant, en 2ème année sur deux spécialités, MP (maths physique) ou PSI (physique et sciences de l’ingénieur)
  • PCSI – Physique, chimie, sciences de l’ingénieur : une formation qui met, elle, l’accent sur les maths, la physique et soit la chimie, soit les sciences de l’ingénieur.  Elle débouche sur deux spécialités PSI (physique et sciences de l’ingénieur) ou PC (physique, chimie)
  • PTSI – Physique, technologie et sciences de l’ingénieur : L’accent est mis sur les maths, la physique et les sciences industrielles pour l’ingénieur. Cette voie permet d’intégrer en 2ème année une prépa PT (physique et technologie) ou une prépa PSI (physique et sciences de l’ingénieur)
  • BCPST – Biologie, chimie, physique et sciences de la terre : Les domaines de spécialités sont la biologie, la physique et la chimie. Cette formation débouche, en deuxième année sur une prépa BCPST qui permet, entre autres, d’intégrer des écoles vétérinaires ou d’agroalimentaire.

Les écoles post-bac représentent la seconde voie d’accès très répandue au métier d’ingénieur. Il y en a plus d’une centaine accessible après le bac. Certaines forment des ingénieurs généralistes (les UT, les INSA…), d’autres forment des ingénieurs spécialisés d’un domaine (informatique, chimie…)

L’INSA Lyon est la première école d’ingénieurs post-bac de France.

L’ingénieur INSA n’est pas un ingénieur comme les autres. Il est doté d’excellentes compétences scientifiques et techniques mais il est aussi capable de comprendre les enjeux de sa société et de s’inscrire dans l’évolution de son monde.

Un monde dans lequel l’INSA Lyon souhaite s’imposer. Sur le plan formation en se plaçant parmi les 10 meilleures écoles d’ingénieurs d’Europe. Et sur le plan recherche, en devenant un centre de recherche et d’innovation reconnu dans le monde, exerçant une forte attractivité sur le monde industriel et économique.

Façade de l’école de l’INSA a Lyon

L’école CPE à Lyon forme aussi au métier d’ingénieur.  Son objectif est de former des ingénieurs spécialistes des systèmes d’information et de communication  avec à la clé un diplôme d’ingénieur en informatique et réseaux de communication.
Il faut savoir que les meilleures écoles d’ingénieurs comme l’INSA recrutent après deux années de classe préparatoire, des filières très sélectives en lycée, auxquelles on accède sur dossier.

Nos avis sur ce métier :

Matteo : Être ingénieur en robotique m’intéresse particulièrement car j’ai toujours été bon dans les matières scientifiques qui me plaisent et j’aime innover, réfléchir de manière logique et surtout manipuler et programmer des objets électroniques. J’éprouve un certain intérêt à savoir comment fonctionnent ces objets pour toujours connaitre plus de choses à leur sujet. Ce métier correspond justement à ces envies. J’ai conscience du fait que le métier d’ingénieur en robotique va demander toujours plus d’efforts dans les prochaines années et que la pression ne cessera d’augmenter au sein de la société demandant des robots et appareils électroniques toujours plus perfectionnés.

SITOGRAPHIE

Simon  : Je m’intéresse au métier d’ingénieur informatique car j’aime créer des nouveaux objets que la société demandera de plus en plus (Smartphone, ordinateur…). J’ai pris ce métier aussi car j’ai pris les matières avec lesquelles je suis plutôt bon .

Réalisé par Matteo et Simon classe de 2nd4 au lycée Aragon Picasso à Givors.