Le développement de la voiture autonome soulève plusieurs problématiques qui impactent les différents métiers permettant la construction de ces voitures, et modifient les niveaux d’études nécessaires.
Quelles sont les problématiques de la voiture autonome ?
1-Un environnement trop riche pour l’intelligence artificielle.
C’est l’un des premiers soucis rencontré … L’environnement est extrêmement riche et les finesses de la route sont nombreuses. Le regard d’une intelligence artificielle est pour le moment (et pour longtemps !) plus rigide et moins affûté que celui d’un homme (qui arrive particulièrement bien à s’adapter à la nouveauté et qui peut surtout se remettre en question, nous sommes fait d’une biologie qui a comme spécialité l’adaptation à l’environnement). Les routes sont partout différentes, la disposition des panneaux aussi. La météo peut transformer le paysage. Bref, l’ordinateur à besoin qu’on lui simplifie les choses en normalisant au maximum la typologie de nos routes, il ne faut pas d’ambiguïté dans l’interprétation de l’environnement. Les voitures semi autonomes représentent d’ailleurs un bel exemple avec les erreurs qu’elles produisent (panneaux de vitesse d’une route adjacente parfois pris en compte par erreur, obstacle non détecté etc.). Mais au delà de l’interprétation de l’environnement par l’intelligence artificielle (c’est à dire le traitement de « l’image » par le calculateur), il faut aussi qu’elle le détecte bien, c’est là qu’arrivent la fiabilité des capteurs et les différentes topologies de routes. Car il faut distinguer deux choses : la vision et la « réflexion » de l’IA.
2-Les coûts de fabrication trop élevé.
La voiture
autonome engendre inévitablement un surcoût très important pour la fabrication,
il faut toute une batterie de détecteurs et caméras liées à des calculateurs
(ce n’est pas un détail, ça majoré réellement le prix de l’auto et on peut déjà
le constater avec les nouveaux équipements de sécurité actifs). Sans oublier
les commandes qui doivent être robotisées (bon là c’est déjà presque totalement
le cas avec les voitures modernes je vous l’accorde : AFU, direction
électrique, pédale à potentiomètre, moteur contrôlé par l’électronique au niveau
injection/ admission d’air etc.).
De plus, et il faut être réaliste, cela induit un aménagement important des
routes et portions qui seront aménagées pour la conduite autonome (système de
communication, marquages spéciaux etc.). Et vu combien coute déjà une route
standard, même les pays riches risquent de mettre du temps à s’équiper (tout
cela est encore flou, il est donc difficile d’estimer ça avec précision).
3-Personnes malveillantes (piratage du système de sécurité).
Maintenant, imaginez que des personnes malveillantes
s’amusent à vouloir tromper le système de conduite autonome. Disons que je suis
un adolescent qui souhaite faire une grosse bêtise, je vais à la première route
du coin, je trace des lignes banches qui dirigent vers un ravin … Autre
mauvaise idée, je remplace les panneaux 50 km/h par d’autres que j’ai piqué sur
l’autoroute : 130 km/h. Bref, le système lit bêtement les panneaux et les
tracés. Moi en tant qu’humain je fais en sorte que ce soit cohérent. Si je vois
des lignes me mener au précipice j’aurai tendance à éviter d’y aller. Certes il
y a quelques contre-exemples avec des personnes qui ont suivi leur GPS jusque
dans des endroits douteux.
Bien évidemment, la redondance des systèmes permettra de limiter ce phénomène.
Pour la vitesse ou les lignes, le calculateur se basera aussi sur les données
GPS.
4-Légalement, qui sera responsable d’un accident ?
C’est une question qui pose déjà problème. Si ma voiture autonome écrase quelqu’un, qui est responsable ? Le développeur de l’IA? Le fournisseur de la caméra qui n’a pas bien marché à un certain moment, le conducteur ? Pour être franc la réponse n’est pas si simple. Car si on pourrait croire que la faute revient forcément au conducteur (qui prend la responsabilité d’allumer le système) il serait toutefois injuste qu’il soit condamné pour un défaut caractérisé du système de conduite autonome.
les métiers et leurs niveaux d’études .
CARROSSIER
- En quoi consiste ce métier ?
Yacine : Une voiture accidentée arrive à l’atelier. Le carrossier identifie les réparations à effectuer et détermine le temps de travail nécessaire avec l’expert automobile. Selon l’importance des dégâts, son intervention peut aller du simple échange d’un composant (portière ou pare-chocs, par exemple) à la restructuration de la caisse selon les normes du constructeur. Il démonte les éléments endommagés qu’il remet en état ou remplace par des neufs. Il redresse les parties déformées. Il assure leur assemblage par soudage ou à l’aide de vis et de boulons. Il est amené à déposer puis à remonter des organes mécaniques, électriques ou électroniques. Si le châssis est déformé, il procède à sa remise en ligne via un système de rayons laser qui contrôle la géométrie du véhicule. Après un dernier contrôle, le véhicule est rendu à son propriétaire. Le carrossier doit avoir « le coup de main » et « le coup d’œil », un sens aigu des responsabilités en matière de sécurité, des connaissances en mécanique et en travail des matériaux (tôle, plastique…). Il peut être en contact avec le client et doit donc faire preuve de qualités relationnelles. Être formé à la peinture de carrosserie est un « plus ».
Les carrossiers réparateurs confirmés peuvent évoluer vers le métier de contrôleur technique automobile.
- Les formations et les diplômes
Après le bac :
2 ans pour obtenir le BTS conception et réalisation de carrosserie ; 3 ans (1 an après un bac + 2) pour une licence pro (maintenance et technologie : systèmes pluri techniques ; métiers de l’industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux ; métiers de l’industrie : mécanique).
bac + 2
BTS Conception et réalisation de carrosseries
Méthodes de réparation des carrosseries automobiles
bac + 3
Licence pro maintenance et technologie : systèmes pluri techniques
Licence pro métiers de l’industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux
Licence pro métiers de l’industrie : mécanique
Ingénieur électricien
- En quoi consiste ce métier ?
Mahe : Pour que l’électricité soit disponible à tout moment, les réseaux qui la transportent et la distribuent doivent être performants. L’ingénieur électricien participe à leur extension et à leur renouvellement, prépare le raccordement de nouveaux producteurs, par exemple des parcs éoliens, ou de nouveaux clients. L’électricité est indispensable dans de nombreuses industries : aéronautique, automobile, ferroviaire, construction navale, chimie, pétrochimie, etc. Là encore, l’ingénieur électricien conçoit des équipements ou des installations industrielles. S’il est spécialisé dans le bâtiment, il définit des installations électriques pour des hôpitaux, des logements neufs, des immeubles de bureaux.
L’ingénieur électricien passe beaucoup de temps devant l’ordinateur pour dessiner, faire des calculs de dimensionnement et rédiger des cahiers des charges. Il met au point des solutions pour gérer l’intermittence des énergies renouvelables et répondre à de nouveaux usages de l’électricité (véhicules électriques). Lorsqu’il assure la maîtrise d’œuvre de projets, il se déplace régulièrement sur les chantiers.
- Les formations et les diplômes
Après le bac :
5 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur (généraliste, ou spécialisé en génie électrique ou électrotechnique) ou un master 3EA (électronique, énergie électrique, automatique).
bac + 5
Diplôme d’ingénieur de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy de l’université de Lorraine
INGÉNIEUR INFORMATICIEN
- En quoi consiste ce métier ?
zinedine: Micro-processeurs, serveurs, boîtiers d’interconnexion, postes de travail, périphériques, cartes d’extension, mémoires… L’ingénieur système est un expert du matériel et des logiciels. Il analyse, optimise et sécurise l’outil informatique de son entreprise afin que tous les utilisateurs disposent d’une installation adaptée et performante. En cas d’incidents complexes, il examine de bout en bout la situation pour effectuer au mieux les réparations qui s’imposent. Il assure une veille technologique permanente afin d’anticiper les évolutions des systèmes.
Cet expert comprend les besoins des utilisateurs, conseille les développeurs, entretient des relations régulières avec les constructeurs, les éditeurs de logiciels, les opérateurs. Il est rigoureux et fait preuve de méthode. Maîtriser l’anglais est indispensable.
Les débouchés se situent dans les entreprises utilisatrices ainsi que dans les ESN (entreprises de services du numérique) Après quelques années d’expérience, il est possible d’évoluer comme ingénieur avant-vente (qui conseille les entreprises dans le choix des produits techniques), architecte système, consultant, ou encore comme directeur des systèmes d’information.
- Les formations et les diplômes
Après le bac :
5 ans d’études en vue d’obtenir un diplôme d’ingénieur ou un master mention informatique ou mention réseaux et télécommunication
bac + 5
Diplôme d’ingénieur de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon spécialité informatique
bac + 6
Mastère spé. Architecture et sécurité des systèmes d’information (ENSTA Paris Tech)
Mastère spé. Ingénierie des systèmes informatiques
communicants (TELECOM Bretagne – IMT Atlantique)
Réalisé par:
- Zinedine BENHISSEN
- Mahé ALZINA
- Yacine AOUISSI