Les déserts médicaux… une inquiétude pour l’avenir ?

Le secteur de la santé affiche des besoins de recrutement important à des niveaux allant de bac +5 à bac+12. Malgré cela certains territoires manquent toujours de médecins, peu motivés pour s’installer dans ces zones rurales.

Au cours de ce projet, nous avons étudié les différents métiers de la santé ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients. Nous nous sommes plus particulièrement penchés sur les déserts médicaux. De nombreux métiers comme : médecin généraliste, chirurgien, dentiste, kinésithérapeute, pédiatre, etc. … Sont des métiers difficiles d’accès car il faut un niveau de bac élevé et plusieurs années d’études post bac. Ils apportent aussi un bon confort de vie. En revanche ces métiers possèdent quelques inconvénients : les horaires (peu de temps pour une vie privé) et la santé psychologique. La problématique des déserts médicaux a été étudiée de très prés durant nos séances de travail. Globalement la France ne manque pas de médecins. Avec 334 praticiens pour 100 000 habitants (selon l’INSEE), la France n’est pas dans une situation critique (fixé à 250 médecins pour 100 000 habitants). Pourtant, la France compte de nombreux déserts médicaux, c’est-à-dire des territoires où l’offre médicale est insuffisante pour répondre au besoin de la population. Les praticiens sont en fait mal répartie sur les territoires.

Comment lutter contre les inégalités démographiques ?

L’état/les députés mettent en place des maisons pluridisciplinaires, pour attirer les médecins dans les zones où les médecins sont le moins présent. L’état propose aussi des métiers aux conjoints des médecins afin de les attiré dans les zones en manque de médecins. La fracture médicale est une réalité pour un nombre croissant de Français. Malgré une augmentation continuelle du nombre de médecins (près de 220 000 aujourd’hui, deux fois plus qu’en 1980, soit une densité moyenne de 334 praticiens pour 100 000 habitants), le nombre de médecins qui vont partir à la retraite dans les prochaines années conduit à fragiliser certains territoires. Ce phénomène est accentué par une grande disparité entre les départements : si on dénombre 798 médecins pour 100 000 habitants à Paris, ils ne sont que 180 pour 100 000 habitants dans l’Eure. Pour y répondre, le Gouvernement a lancé en 2012 le Pacte territoire-santé. Encourager l’installation des jeunes médecins en zone rurale. L’installation de jeunes médecins dans les territoires ruraux est un facteur déterminant de réduction de la fracture médicale.

Pour les y encourager, le Gouvernement a décidé de doubler le nombre de Contrats d’engagement de service public (CESP) pour atteindre 1 700 à l’horizon 2017, dont 1 500 dès 2015. Ce contrat permet au jeune étudiant ou interne de bénéficier d’une bourse en contrepartie d’un engagement d’installation dans une zone délaissé. En outre, en 2015, un contrat « Praticien territorial de médecine ambulatoire » (PTMA) peut être signé entre le médecin et l’agence régionale de santé (ARS) pour une durée de trois ans : en cas d’arrêt provisoire d’activité (congé maternité ou paternité), une aide sera versée afin de combler les charges du cabinet médical. 200 PTMA seront proposés dans les zones manquantes de médecins sur la période 2015/2016. Une garantie de revenue sera également mise en place pour garantir l’attractivité des zones touristiques isolées à fortes variations de population, comme les stations de montagne. Plus de maisons de santé 1 000 maisons de santé seront en services d’ici à 2017.  Ces maisons pluridisciplinaires de santé seront notamment implantées dans des communes faisant partie du réseau de bourgs-centres. Le nombre de maisons de santé augmente depuis 2012. Garantir l’accès aux soins urgents en moins de 30 minutes sera une réalité d’ici 2017.  D’ores et déjà, en 2015, 1 million de personnes rentrent dans le dispositif, grâce notamment au plus grand nombre de médecins correspondants du Samu qui est passé de 150 à 600, entre 2012 et 2015. D’ici à 2017, 700 médecins généralistes auront été formés à l’aide médicale d’urgence. Les moyens héliportés seront optimisés pour permettre des délais d’acheminement à 30 minutes maximum.

Cette carte est une représentation des déserts médicaux en France. Discréditer en 3 catégories différentes allant de densité faible (rose) a densité forte (rouge foncer). On peut constater que dans le centre et surtout le nord de la carte les régions on une moins forte densité de médecin que dans les régions du sud.

quelques choix d’orientations

ELIAS

J’ai décidé de m’orienter vers une fac de médecine car depuis toujours, je suis intéressé par ce domaine et c’est un rêve pour moi de pouvoir venir en aide au gens et les aider à être en bonne santé. Lors de mon travail sur les déserts médicaux, j’ai été d’autant plus motivé à faire partie des futurs médecins qui changeront cela et qui se battront pour changer cette situation en France. Enfin l’aspect financier est un facteur important à prendre en compte, et n’est pas a plaindre dans le domaine de la santé.

NAZIM

Pour ma part, j’ai décidé de m’orienter dans des études de médecines car j’ai tout d’abord était influencé par des membres de ma famille car certains sont dans ce domaine- là. C’est aussi un projet qui me tient à cœur et dans ma vie dès que j’ai l’occasion d’aider un amis ou une personne j’essaie du mieux que je peux, j’adore aider mon prochain. Le domaine est aussi un domaine que j’apprécie. Enfin la plupart des métiers dans le domaine de la médecine apportent un bon confort de vie grâce a la rémunération qui est importante.

LOUNA

Au départ, je me suis dirigée vers le domaine de la santé car je pensais que c’était le domaine qui m’intéressait le plus. Malheureusement je me suis rendue compte au final que ce n’était pas vraiment la voie que je souhaitais suivre plus tard. Ce domaine est très intéressant mais je n’ai pas les compétences pour me lancer dedans. Je souhaite donc me rediriger vers une 1ère STMG pour pouvoir faire un BTS commerce international.

AMINA

Pour ma part, avant j’étais vraiment intéressée par le domaine de la santé pour travailler à l’hôpital avec des nourrissons. Mais avec le temps, je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de difficultés dans les matières scientifiques. J’ai donc abandonné ce projet et je me suis réorientée vers un domaine qui n’a plus rien à voir. Je veux donc faire une première STMG pour pouvoir accéder à un DUT carrière judiciaire. Ce qui va me permettre de devenir éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse. Ce métier consiste à s’occuper des jeunes qui ont eu des problèmes avec la justice, on peut donc observer que ça n’a plus rien avoir avec le domaine de la santé.  

MAELLE

J’adore aider les gens autour de moi et faire plaisir aux gens qui m’entourent. J’aime plus particulièrement être auprès des enfants. J’ai fait des tests sur ce qui m’intéressait le plus et le domaine qui revenait le plus était la médecine. J’ai donc fait des recherches et le métier de pédiatre m’a tapé dans l’œil. Les années d’études sont longues mais je me pensais capable de réussir car l’ambition est un des seuls moyens pour réussir. Dernièrement, je suis perdue le métier de pédiatre ne me plait plus autant. Je ne sais plus quel métier je veux faire. Mais je sais que je veux aider les gens autour de moi, je veux les voir heureux. Je veux permettre aux gens de pouvoir de nouveau sourire. Du coup, le métier vers lequel je commence à faire mes recherches sont les métiers dans le domaine de l’humanitaire. Mais cela reste incertain.

On peut en conclure que les métiers de médecins n’ont pas fini d’évoluer et ce pendant encore de longues années.

DAHMANI Elias

LUCIUS Maelle

BELDJOUDI Nazim

MESSALTI Louna

EL KHARGUI Amina