J’ai bien aimé repasser, même si j’ai brûlé la chemise de mon frère…

Durant le confinement, j’ai beaucoup lu La Stampa, la Repubblica et le Corriere della Sera,
mais je préfère lire ces journaux en ligne pour améliorer la lecture.


Quand ils ont fermé les écoles, j’étais très heureuse, mais en même temps très triste parce que j’étais sûre que nous finirons comme la Chine avec beaucoup de morts. Maintenant, rester à la maison n’est pas très agréable parce que on s’ennuie facilement et nous ne savons jamais quoi faire. C’est aussi agréable de passer des journées entières avec sa famille mais pas complètement.
À Courmayeur, et dans toute l’Italie, il y a beaucoup de gens qui ne respectent pas les règles et c’est pourquoi le virus s’est répandu rapidement. Maintenant, il y a moins de pollution et moins de bruit de la nature qu’avant avec tous les camions qui passaient par l’autoroute. Je suis sûre que le monde entier va prendre du temps pour redevenir comme avant.
Pour moi, la maison est une prison, pas un refuge. Je déteste rester à la maison tous les jours. J’ai un peu de chance parce que il y a une villa avec beaucoup de prés à côté de chez moi alors j’y passe beaucoup de temps: c’est très agréable d’être dans le pré et d’entendre les bruits de la nature qui, avant, étaient cachés par le bruit des camions, des voitures, ou des activités humaines. Malheureusement, c’est très ennuyeux de ne pas pouvoir se promener et s’amuser avec ses amis.
Avant ce virus, ma chambre était un endroit où je me cachais beaucoup, j’y passais des heures et des heures à lire, à étudier, à regarder la télé… mais pas maintenant. J’adorais cet endroit, mais je ne l’aime plus car il m’étouffe.
Ces jours-ci, j’aide beaucoup plus ma famille qu’avant: je nettoie la maison et surtout je range ma chambre et je cuisine. J’ai découvert que j’aime faire plein de choses comme dépoussiérer, cuisiner même si à la fin la cuisine est très sale et je dois tout nettoyer à nouveau. J’ai aussi bien aimé repasser, même si j’ai brûlé la chemise de mon frère… Ces jours-ci, je regarde beaucoup plus de films qu’auparavant.
Dans cette période, je vois beaucoup d’animaux qui traversent le jardin d’en face et la chose qui me frappe le plus est le silence qui me permet d’écouter les oiseaux et le coq, qui chante tous les matins, ou le vent qui souffle les dernières feuilles qui sont sur les arbres. Il y a d’autres côtés positifs: je passe plus de temps avec ma famille et nous faisons des choses tous ensemble, on ne regarde pas la montre et on peut se relaxer. Je pense à la nature aussi: les oiseaux sont très contents et il y a moins de pollution!
Chez moi, on regarde les nouvelles à l’ordinateur mais je n’y fais pas beaucoup de confiance alors j’essaye de regarder plus le téléjournal. Chaque jour, je suis très curieuse de savoir comment ce virus marche. J’ai peur que des parents et des amis tombent malades.
J’ai connu le Covid-19 à travers le téléjournal et aussi à travers les journaux papier et les journaux en ligne mais aussi en utilisant une application appelée TGcom24. Je demande aussi quelques informations à mes parents sur tout ce qu’ils savent et sur ce qui est intéressant et important pour eux et les dernières nouvelles de ce virus. J’ai aussi posé beaucoup de questions à tous mes amis et aussi à la petite amie de mon frère parce qu’elle a un bar. J’ai pensé qu’elle pourrait en savoir plus que moi sur ce virus et qu’elle pourrait avoir plus d’informations.
La première fois que j’ai entendu parler de ce virus en Vallée d’Aoste était un jour très beau mais un peu nuageux et j’étais chez ma tante, je rentrais de l’école et je devais me mettre à table. Mais avant, ma tante m’a dit que, dans la Vallée d’Aoste, le coronavirus était arrivé. J’étais très préoccupée mais en même temps curieuse. Alors, j’ai allumé la télé pour avoir plus d’informations. Je ne me souviens pas exactement quand il y a eu la première personne avec le Covid-19 dans la Vallée d’Aoste, mais je me souviens que c’était au début du mois de mars.
J’ai continué mes recherches à travers des journaux en ligne fiables et les journaux télévisés et aussi ce que mes parents et mes amis m’ont appris de nouveau. Cela fait un an que je lis beaucoup ces journaux en ligne, mais, pendant ce temps, j’écris toutes mes informations les plus importantes sur un cahier.
Je n’ai cherché aucune information sur les sites inconnus et sur le web parce qu’il y a beaucoup de choses à ne pas croire et surtout pas de sites fiables. Les journaux que je lis beaucoup au sont La Stampa ou la Repubblica ou Il Corriere della Sera, mais je préfère lire ces journaux en ligne pour améliorer la lecture et ne pas écouter et voir les journaux télévisés.
Nous avons parlé du virus, en classe, il y a environ deux semaines, mais nous n’avons rien approfondi avec l’école. Nous avons vu le virus en général avec le professeur Marco Cocco et il nous a expliqué que «le virus’ n’est pas une cellule, il n’est pas vivant, mais il a quelques caractéristiques pour le déterminer comme vivant et nous avons aussi regardé une vidéo avec la prof Nora Girardi, en français individuellement à la maison.

Chiara classe 2èmeA
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur

Mon ordinateur représente le confinement parce que c’est l’objet avec lequel je passe le plus de temps dans cette période. Je l’utilise beaucoup pour l’école, nous devons faire tous les devoirs en ligne et les envoyer aux profs pour continuer le programme de deuxième année. Nous l’utilisons pour faire des cours en ligne et passer plus de temps avec les camarades et les professeurs. Je ne pensais pas que je pouvais dépendre d’un objet électronique. Chaque semaine, nous faisons des leçons vidéo des matières les plus importantes au moins deux ou trois fois par semaine. Photo © Chiara, classe 2èmeA / Mai 2020

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