Tous les jours, je regardais le nombre de morts et d’infectés dans l’espoir de les voir diminuer

Sur internet, j’ai trouvé des informations, mais très peu, parce que beaucoup de choses
sont des
fake news. Par exemple, les mouches qui transmettent le coronavirus, ce n’est pas vrai: cela n’a pas été vérifié par la science.


Quand j’ai appris que l’école était fermée pour quelques jours dans toute l’Italie, j’étais heureuse, mais j’avais aussi peur du Covid-19. Je pensais que j’avais beaucoup de temps pour aller skier, regarder la télé, jouer avec mes sœurs et lire, mais je me trompais. Après quelques jours, les remontées mécaniques ont fermé et nous avons eu beaucoup de devoirs à faire. Les vidéoconférences, c’est fatiguant et ennuyeux. Je suis contente de la fermeture des écoles parce que c’est plus facile de respecter les règles pour ne pas se contaminer, mais les copains me manquent aussi.
Pour moi, ma maison est plus une prison qu’un refuge parce que rester tout ce temps à l’intérieur c’est ennuyant; on ne peut pas pratiquer de sport et je me sens enfermée dans une cage comme un animal. Mais c’est aussi un refuge parce qu’elle me protège du virus. Dans cette période, je passe beaucoup plus de temps qu’avant dans ma chambre surtout à étudier, mais aussi à jouer avec mes sœurs, mais je préfère rester sur mes balcons pour prendre du soleil ou jouer dans une autre partie de ma maison.
Mon livre préféré c’est Harry Potter e il prigioniero di Azkaban. Ce livre fait part d’une série de livres écrits par J. K. Rowling. De cette série, je suis en train de lire le sixième: Harry Potter e il principe mezzosangue. Malheureusement, depuis le confinement, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour me dédier à la lecture comme je l’aurais voulu.
Ces jours-ci, je cuisine beaucoup plus qu’avant: la tarte salée, le tiramisù, les crêpes… Je joue aussi beaucoup avec ma sœur, la plus petite parce que la plus grande a toujours des vidéoconférences et des devoirs. Le samedi, nous regardons des films tous ensemble et nous faisons de la gymnastique avec la cyclette de mon grand-père pendant la semaine.
L’existence du coronavirus en Chine, je l’ai apprise grâce au téléjournal du soir. Ce jour-là, un lundi, il faisait beau et quand je suis retournée à la maison du cours de gymnastique, j’étais fatiguée. Quand il y a le téléjournal, je n’écoute pas attentivement, mais cette nouvelle m’a surprise. J’ai tout de suite demandé à mes parents ce qui se passait. Je me suis effrayée un peu mais pas trop, parce que le coronavirus était encore en Chine, en Asie, pratiquement dans l’autre partie du monde.
Quand le virus est arrivé en Italie, je l’ai appris de ma amie Chiara, une fille qui vient de la Lombardie et qui pratique les cours de ski avec moi. Ce jour-là je skiais, et il faisait beau. L’arrivée du virus en Vallée d’Aoste, je l’ai apprise quand l’école a été fermée. Ma mère a dit qu’il y avait beaucoup de gens qui arrivaient de la Lombardie. Deux jours après, au téléjournal, ils ont dit qu’il y avait une famille infectée par le virus, mon moniteur de ski nous a dit que c’était une famille de La Salle.
Après avoir appris de l’arrivée du coronavirus, j’ai cherché des informations surtout à la télévision, mais aussi sur internet. Quand le téléjournal commence je fais plus attention. J’ai appris beaucoup de choses importantes sur le Covid-19. Tous les jours, je regardais le nombre des morts et des infectés, dans l’espoir de les voir diminuer. Pendant les publicités à la télévision, durant les films d’Harry Potter, on montrait les règles les plus importantes pour diminuer la contagion. Par exemple, se laver les mains régulièrement.
Sur internet, j’ai trouvé des informations, mais très peu, parce que beaucoup de choses sont des fake news. Par exemple, les mouches qui transmettent le coronavirus, ce n’est pas vrai: cela n’a pas été vérifié par la science.
J’ai appris aussi à connaître le virus dans les cours à distance à l’école. Nous avons vu des vidéos en français. En cours de science, nous avons fait une leçon sur l’ordinateur, en regardant aussi les virus dangereux qu’il y avait dans le passé, comme le virus Ebola.

Joëlle classe 2A
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur

Les objets qui représentent le confinement pour moi sont mon lit, la tablette ou l’ordinateur, et les livres. L’ordinateur et la tablette représentent en particulier le confinement parce que je passe beaucoup de temps en faisant mes devoirs et mes cours. L’ordinateur est un instrument de travail très précieux pour continuer à étudier, mais parfois je n’en peux plus parce que j’y passe trop de temps. Quand même, c’est l’unique façon de contacter mes amis, qui n’habitent pas dans mon village du Verrand, comme mes cousins, et bavarder un peu avec eux. J’ai eu l’occasion de rencontrer au moins une fois les copains de l’école qui habitent ici en faisant des promenades. Au lit, je passe beaucoup plus de temps qu’avant: quelques fois j’étudie, je lis ou je joue. J’aime cet endroit parce que mes sœurs ne viennent pas me déranger et je peux rester tranquille, seul le chat peut y monter.
Photo © Joëlle, classe 2èmeA / Mai 2020

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