Le soir, je fais une chose que je ne faisais jamais: je joue aux cartes avec mon père et ma sœur.
Le 5 mars j’avais lu sur internet que l’école était fermée mais je n’étais pas sûr. Alors, dans le groupe WhatsApp de la classe est parti un débat: «école fermée: oui ou non?», et je me sentais très galvanisé! Mais nous avons dû attendre jusqu’à sept heures et demie pour avoir la confirmation: une communication de la dirigeante sur l’agenda électronique disait que l’école était fermée pour dix jours.
J’étais très content mais, après quelques jours, j’ai compris que l’école continuait et on devait s’engager davantage. Au début, c’était vraiment difficile de comprendre toutes les mails et les devoirs à faire en ligne. En plus, les remontées mécaniques ont fermé et je ne pouvais plus skier. Mais, quand on a dit que nous ne pouvions plus sortir de la maison, j’ai compris que était une chose sérieuse.
Pour moi, la maison est plus une prison qu’un refuge, parce que même si nous restons tout le jour à la maison, mon père sort tous les jours et rentre le soir, donc nous ne sommes pas protégés du virus.
Ma chambre maintenant n’est pas mon univers parce que les meubles sont déjà dans l’appartement à l’étage inférieur où nous faisons le déménagement (par exemple mon bureau est déjà dans le nouvel appartement). Ma nouvelle chambre sera mon univers parce que est plus grande et il y a de la place pour tous mes jeux et aussi pour un tapis roulant!
Dans ces jours, j’ai aidé un peu plus ma mère à préparer la table mais surtout en cuisine: nous avons fait beaucoup de pancake, de la pizza, des gâteaux, et je me suis amusé. Le soir, je fais une chose que je faisais jamais: je joue aux cartes avec mon père et ma sœur et à un jeu de société qui s’appelle Double.
Stéphane classe 2èmeA
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur
