En cette période de crise, il y a un côté positif. C’est la nature, le fait que la pollution a diminué, la déforestation aussi et les animaux sont plus heureux sans que l’homme n’envahisse leur habitat!
La première fois que j’ai entendu dire qu’il y avait une possibilité de fermeture des écoles dans toute l’Italie, j’étais en train de skier et je me suis sentie très heureuse. J’ai fêté avec mes copains de ski et j’ai discuté avec mon entraîneur de comment nous nous entraînerions si les écoles fermaient. Le soir, quand on a annoncé officiellement la fermeture des écoles, j’étais encore très heureuse, mais quelques jours plus tard, quand les remontées mécaniques ont fermé, j’étais très triste. En ce temps de quarantaine, j’ai toujours quelque chose à faire, mais mes amis et l’école me manquent.
Pour moi, ma maison est plus un refuge qu’une prison, même si parfois je m’ennuie; c’est juste que nous restions à la maison et c’est pour cela que, pour moi, c’est plus un refuge qu’une prison, et c’est le seul endroit où nous pouvons «nous sauver».
En ce moment, ma chambre n’est pas mon univers, car elle n’est pas très grande, il n’y a pas beaucoup de place pour jouer ou faire de la gymnastique et j’en fais beaucoup pendant la quarantaine. Je préfère utiliser d’autres parties de la maison où il n’y a plus de place.
Ces jours-ci, je passe beaucoup de temps avec ma famille. En ce temps de quarantaine, je profite pour faire plus de choses avec mon père: de la gymnastique, cuisiner (nous sommes devenus des experts en profiteroles), regarder des films. Avec ma mère, je fais des pizzas et des biscuits, nous jouons au Monopoly et regardons des films. Ce qui m’a le plus étonné, c’est de cuisiner avec mes parents, c’est quelque chose que nous ne faisions pas souvent!
Le silence est de plus en plus sombre et intense, les seuls bruits qu’on entend sont: le chant des oiseaux le matin, les premières feuilles qui frémissent quand un peu de vent se lève et le bruit du voisin qui ratisse son jardin. Les animaux sont de plus en plus heureux que l’homme s’éloigne, ils se rapprochent de plus en plus de la route. J’ai vu des lièvres traverser la route et, avec des jumelles, j’ai vu un cerf, des chamois et le loup aussi.
Je me tiens bien informée sur ce virus, surtout par les nouvelles du téléjournal, et je regarde parfois le quotidien que mon père lit en ligne. Je parle aussi beaucoup avec mes parents du Covid-19, parfois même avec des amis par visioconférence.
J’ai appris l’arrivée du coronavirus dans la vallée principalement grâce aux nouvelles et mes parents, nous en avons beaucoup parlé; je l’ai aussi découvert grâce à un livre, intitulé Spillover. L’evoluzione delle pandemie, publié en 2014, qui anticipait l’arrivée du virus en 2020 (mon père était en train de lire ce livre). Je ne me souviens pas exactement quand je l’ai découvert.
Chaque soir, je regardais les nouvelles et discutais avec ma famille du Covid-19. J’étais donc déjà informée, mais je cherchais aussi des informations sur
internet. En cette période de crise, il y a à mon avis un côté positif. Pour moi, c’est la nature, le fait que la pollution a diminué, la déforestation aussi et les animaux sont plus heureux sans que l’homme n’envahisse leur habitat!
Alice classe 2èmeA
Institution scolaire Valdigne Mont-Blanc Courmayeur