Le 28 octobre 2021, la classe première internationale du Lycée linguistique de Courmayeur a rencontré Nathalie Durand, nivologue à la Fondation Montagne Sûre à Courmayeur. Portrait.
Nathalie Durand est la nivologue de la Fondation Montagne Sûre. C’est une personne très compétente et passionnée par son travail. Sa passion pour la nivologie est née quand elle était enfant: “Quand j’étais petite, j’aimais jouer sur la neige et faire des sports d’hiver, comme le ski… En grandissant, j’ai compris que ma passion serait devenue mon métier.” Pendant l’interview, elle semblait timide parce qu’elle n’aime pas les caméras ou les micros. Mais quand elle parlait, elle était spontanée.
Elle a passé ses examens universitaires à Turin pour devenir médecin forestier, mais grâce à ses professeurs, qui étaient aussi des passionnés de nivologie, elle a eu la possibilité de commencer à étudier cette matière, qui était encore nouvelle. Une fois diplômée, elle réussit à entrer dans la Fondation Montagne Sûre, qui recherchait du personnel qui avait déjà étudié la nivologie. Aujourd’hui, elle travaille toujours pour la Fondation Montagne Sûre.
Étudier la nivologie sert à comprendre s’il y a danger ou risque d’avalanche. On parle de danger, quand il y a un risque pour la sécurité de la population. Concernant les instruments et les moyens qu’on utilise pour étudier la neige, elle nous explique qu’il y a: les stations automatiques, qui mesurent le temps et la pression; les personnes qui vont directement sur le territoire pour prendre une série de mesures; les guides, qui font des profils de neige et des essais de stabilité. Pour faire tout ça, ils utilisent une pelle, une sonde, une assiette et une loupe. Pour comprendre s’il y aura une avalanche, ils vérifient la tendance saisonnière. Quotidiennement, ils regardent des dates et ils font des hypothèses. Ils vont sur le territoire pour observer la neige et, selon les précipitations et la couverture de neige, ils essayent de comprendre comment la situation va évoluer, en faisant des prévisions. La Vallée d’Aoste est une vallée alpine, rappelle Nathalie Durand, donc on a beaucoup d’avalanches: environ 500 par an.
Portrait réalisé par Beatrice, Greta et Nicole / Classe 1ère internationale
Lycée linguistique de Courmayeur