«Quoi qu’il arrive, on doit être là.»

Mardi 12 janvier 2021, les élèves Lûna, Cléa et Donovan de la classe de 4C du collège Samivel de Bonneville, sont partis à la rencontre de Mathilde Lefebvre, titulaire de la pharmacie principale de Bonneville, située à proximité de la place de la mairie, en plein centre ville, nous ouvre les portes de la réserve de sa petite officine.

Mathilde Lefebvre a durement subi la première vague. Désemparée face à la colère des gens qui ne comprenaient pas la pénurie de masques, elle avoue avoir vécu une période un peu compliquée. «On se sentait fautifs alors que nous y étions pour rien », raconte la pharmacienne. Heureusement, elle a constatée une évolution entre la 1ère et 2ème vague : «  les gens étaient moins agressifs car le problème du manque de masques a été résolu. »
Elle constate qu’au début les gens avait peur car ils ne savaient rien de cette maladie, tandis qu’aujourd’hui ils semblent qu’ils aient moins peur.

Selon Mathilde Lefebvre, les pharmaciens sont toujours restés au front et ont continué à travailler comme avant… ou presque. « Quoi qu’il arrive, on doit être là. Ça fait partie de notre métierNous sommes pharmaciens, nous devons rester ouverts. Vous pouvez toujours trouver une pharmacie ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 dans la région. »

Son métier de pharmacienne n’a donc pas vraiment changé. Beaucoup de gens demandent à faire un test mais malheureusement la pharmacie est trop petite pour en réaliser.

Mathilde Lefebvre dit qu’elle attend les directives gouvernementales concernant la troisième vague mais qu’elles arrivent toujours « avec un train de retard ». Depuis courant décembre 2020, la pharmacienne, comme ses collègues, est toujours dans l’attente au sujet des vaccins.

Mathilde Lefebvre dans sa pharmacie de Bonneville
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