La cantine du collège-lycée Jean-Prevost compte aujourd’hui environ 950 consommateurs (collégiens et lycéens confondus). De nombreux moyens ont été mis en place pour réduire le gaspillage au cours des dernières années mais tous les élèves ne sont pas satisfaits de la qualité de la nourriture. Nous sommes allés les interviewer ainsi que Nadège Collet, gérante du self, et quelques membres du personnel du site afin de comprendre leur point de vue et d’essayer de définir des moyens pour satisfaire les utilisateurs du self et son personnel.
Quelle est l’opinion des consommateurs sur le self ?
À la suite de nombreuses entrevues avec différentes personnes de la cité scolaire, surveillants ou élèves, beaucoup ont un ressenti relativement mitigé sur leur lieu de consommation. Les aliments, leurs provenances, tout a été passé au crible. Malgré un taux de satisfaction suffisant, beaucoup d’élèves trouvent que les viandes et leurs sauces ne font pas bon ménage… « Trop fade » ou pas assez assaisonné à leur goût. Les diagrammes présentés ci-dessous représentent les questions posées aux consommateurs et leurs réponses.
Que se passe-t-il en cuisine ?
« Je pense que dans un établissement scolaire c’est très difficile d’arriver à satisfaire tout le monde. » Ce sont les mots de Nadège Collet quant à la question de la satisfaction des élèves par rapport à la qualité de la nourriture. Beaucoup d’élèves se plaignent de la viande et des sauces servies, la gérante de la cantine affirme : « Les façons de cuisiner, de préparer des plats en sauce dans certaines familles ce n’est pas d’actualité ou c’est trop compliqué, on est tous très différents. » Des dégustations sont organisées par le département pour les cantines afin de choisir parmi les fournisseurs, qui devront remplir les attentes des plans alimentaires comme ceux ci-dessous.
Cela fait désormais deux années que Nadège Collet est aux commandes du réfectoire de la cité scolaire. Elle s’occupe de toutes les commandes, vérifie la présence des employés de cantine et n’hésite pas à enfiler son tablier pour aller en cuisine. C’est une charge de boulot conséquente mais elle apprécie ce qu’elle fait ainsi que les progrès effectués pour les circuits courts, les produits bio et pour les démarches en faveurs du tri sélectif.
Le tri sélectif s’installe à Jean-Prevost !
Ces dernières années, le tri et la lutte contre le gaspillage ont occupés une place majeure au sein de la cité scolaire. Le broyeur à aliments a fait son arrivé avec pour but de réduire la masse de produits jetés en les broyant de sorte à ne garder que la matière solide, qui sera versée dans le composte. Ou encore les poubelles de tri présentes à la sortie du réfectoire. Et ça marche ! Le gaspillage a été réduit à plus de moitié. Des pancartes de sensibilisations sont toujours visibles dans le self, c’est un vrai succès pour Nadège Collet qui, avec son équipe, a mis en place tout ce système bon pour la planète. Bien entendu, le gaspillage reste présent mais à une quantité modérée.
Et vous, gaspillez-vous beaucoup ?
Noah Clauzier – Bérénice Vacher – Alice Font – Lila-Maya Seclet-Monchot